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  • Writer's pictureSabrina Guillemette

Retour en classe version Covid-19


Lundi dernier, j'ai vécu une deuxième rentrée scolaire... Non pas parce que je changeais de contrat, mais bien parce que cela faisait 2 mois que je n'avais pas vu mes canetons. Lors de l'annonce de la réouverture des écoles dans les régions éloignées de Montréal, je suis passée par tout une gamme d'émotions.

LA JOIE

Tout d'abord, la joie ! La joie de retourner dans mon milieu, ma classe, ma deuxième maison. La joie de retrouver mes petits amours que je n'avais pas vu depuis longtemps. La joie de retrouver un semblant de vie normal.

LA PEINE

Ensuite, je suis passée par la peine... La peine de ne pas retrouver tous mes canetons, la peine de ne pas pouvoir enseigner à ma façon (mesures sanitaires obligent). La peine de vivre dans un monde complètement différent où je ne pourrai pas serrer mes élèves dans mes bras pour les accueillir le matin ou encore pour les rassurer.

LE STRESS

Un peu après, le stress m'a frappé de plein fouet! Le stress de ne pas savoir à quoi m'attendre au retour de mes élèves. Le stress de ne pas trouver clair les consignes du gouvernement. Le stress de ne pas arriver à accompagner mes élèves qui resteraient à la maison. Le stress d'un monde qui m'était inconnu. Je ne suis pas une personne de nature anxieuse ou encore stressée, mais lorsque ce sentiment m'a envahi, je peux dire que je l'ai senti passer.

L'ACCEPTATION

Quelques jours avant mon retour en classe, j'ai décidé d'accepter la situation qui se présentait à moi. J'ai commencé à regarder ce sur quoi j'avais du contrôle. J'ai arrêté de voir ce retour au travail comme une montagne, mais plutôt comme une aventure de 29 jours. Je me suis dit qu'une fois les deux pieds dedans, j'allais finalement arriver à destination.

Une fois ma première semaine achevée, je me rends compte que j'ai ressortie davantage de positif que de négatif à cette situation. J'ai passé une très belle semaine avec mes 9 petits canetons (capacité limite de mon petit local). J'avais plus de temps pour faire des blagues avec eux ou pour les aider lorsqu'ils avaient de la difficulté. J'ai eu le temps de leur lire un roman, de discuter de leur confinement. Je n'ai pas de pression face aux évaluations de fin d'année. J'arrive à partir tôt du travail pour prendre soin de moi. Malgré cette situation hors du commun, j'en ressort avec un grande leçon de ce virus.

Prendre le temps !

Mme Caféine


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